Colloque

Pour un regard neuf de la psychanalyse sur le genre et les parentalités

Samedi 20 janvier 2018 de 9 h 30 à 18 h

Espace Analytique,
12 rue de Bourgogne
75007 Paris

9 h 30 
Introduction de Gisèle Chaboudez
Les enjeux pour la psychanalyse.
L. Croix et G. Pommier

10 h 30
Table ronde Pour un regard neuf
Présidente : Silvia Lippi
Discutant : Laurent Delhommeau

  • M. Zafiropoulos, Faire Sygne : le mariage, le roman national et la labilité relative du genre
  • A. Michels, De la pulsion comme subversion du genre
  • G. Katzarov, Trouble dans la psychanalyse

14 h 00
Table ronde  Sur un air de famille
Présidente : Claire Nahon
Discutant : Pascal Laëthier 

  • Laurence Croix : Les aberrations de la sexualité et des familles
  • Frédérique Riedlin, La parenté est-elle toujours déjà hétérosexuelle ?
  • Ouriel Rosenblum : Les paternités des hommes transsexuels
  • Béatriz  Santos : Œdipe now

16 h 30 : Gérard Pommier, Que seraient les structures élémentaires de la famille ?

Argument de l’ouvrage en discussion
La question du genre et de la parentalité a bouleversé notre société en profondeur. Le carcan de plusieurs millénaires de patriarcat monothéiste a cédé – non seulement dans les lois, mais dans les manières de vivre et de respirer enfin. Les positions de « père » et de « mère » ne sont pas liées au sexe anatomique, mais à des fonctions. Une mère console de son propre ravage. Un père est ce personnage douteux qui punit, que l’on voue aux gémonies, mais que l’on en aime pas moins à mort. Le seul critère de ces fonctions est l’amour, qu’un homme ou une femme veulent donner, et les familles patriarcales normopathes en sont souvent bien dépourvues, ultra pathogènes qu’elles sont.

Quant à la question du genre, elle aurait dû être limpide depuis longtemps – au moins depuis les thèses de Freud sur la bisexualité, dont il ne s’est jamais départi. Nous sommes divisés par plusieurs genres, et nous n’en choisissons un que selon notre histoire, non sans une certaine variabilité selon les âges de la vie, ou même les heures de la journée.

Sur ces questions majeures, une majorité de psychanalystes a fermé les yeux : il est temps de les ouvrir. Le désir inconscient poursuivra sa route. Les psychanalystes qui ne porteraient pas « un regard neuf » sur ces réalités feraient de leur pratique la norme d’un temps révolu.

Un stand de la librairie Tschann sera présent 
et une signature de l’ouvrage suivra autour d’un verre.

Entrée libre

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