Les séminaires du mercredi

de Jean-Jacques Moscovitz

 

Séminaire à psychanalyse actuelle 2020 – 2021
Freud Lacan et…nous

Les incidences du contemporain dans les processus de subjectivation

Ouvert à tous (paf 5 euros)
ENS, 45 rue d’Ulm
75005 paris

Programme des mercredis du séminaire mensuel à psychanalyse actuelle 2020-2021

Mercredis en 2020 – 14 octobre -18 novembre-16 décembre 

Mercredis en 2021 -20 janvier -10 février -17 mars -14 avril – 19 mai …. 

Séminaire animé par
Jean-Jacques Moscovitz, psychanalyste (psychiatre)
Benjamin Lévy, enseignant, psychanalyste (psychologue)

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L’actuel du temps qui passe, au fait passe-t-il ? Stagnation…

Nous en sommes à un présentisme, mot nouveau dans les réseaux sociaux, sorte d’arrêt sur le Covid, et ses dangers. Stagner à un poste avancé du retard du temps mou de nos jours. Immobilité d’un soi-disant

Je innocent subissant sa marche sur place et en alertes, fausses ou pas.

En pénurie de pensée en tous les cas, telle que la psychanalyse ici n’a rien de révolutionnaire comme certains le chantent sur l’air de la Marseillaise… La peur de la psychanalyse chez certains psychanalystes est à noter. La séance Covid à distance, appelons-la téléphonia par rapport à celle, préférée, la présentia. Le Covid ne provoque pas un changement radical dans un tournant irréversible de la psychanalyse, mais simplement de l’adaptation à la situation que tout le monde connaît. La psychanalyse par son origine même fondée sur le langage et le sexuel freudien permet que le corps soit présent dans les échanges des présents, il est évoqué, réclamé, récusé, il est là en séance, par téléphone ou pas.

La psychanalyse ne ressort pas amoindrie mais toujours vivante et toujours proche de faire scandale pour le simple citoyen qui n’accepte pas l’existence de l’inconscient et de ses effets sur la subjectivité contemporaine.

Comme praticiens, nous tenons bon, et c’est tout à fait impressionnant que cela puisse avoir lieu aussi bien, tout le monde en conviendra – sauf certains psychanalystes probablement phobiques de la psychanalyse elle-même, rassurés par la présence corporelle de leurs analysants plutôt que d’en écouter les signifiants qui structurent leur discours. La séance aux smartphones ou en scaphandre soulève la question de la phobie c’est-à-dire du carrefour nosographique psychiatrico-psychanalytique : névroses, perversions, psychoses, et quelques autres syndromes. Rien de nouveau donc sinon d’être averti tel le phobique que le surplace du temps guette, mais ce temps est aussi bien intérieur au dedans de soi, comme toujours. Et rien n’empêche justement de l’écouter en séance individuelle, ou en Zoom dans des petits colloques d’analystes comme cela se fait de plus en plus.

Et au fait rêvons nous ? C’est très réparateur, les rêves, et très indicatifs de nos désirs de rencontrer le pire et le meilleur. L’amour et le désir n’y sont pas absents, c’est bien pourquoi, avec ce tournant que nous prenons du fait de cette réalité adaptative, nous proposons de faire des rencontres sur les histoires du mouvement analytique de tous bords. Comment la psychanalyse fonctionne-t-elle depuis 1981, du côté de chez Lacan et aussi bien du côté de l’IPA, depuis la dissolution de l’École Freudienne de Paris et la disparition de Jacques Lacan et de quelques autres ?

Le programme de Psychanalyse actuelle ci-dessous en est déjà un index pour l’année nouvelle.

J-J. Moscovitz 

Pour plus d’informations, cliquez sur le lien ci-dessous :

http://www.psychanalyseactuelle.com/seminaires/seminaire-de-psychanalyse-actuelle?fbclid=IwAR1BAbUFOfZ0GlhUZ8Ddnik0KdfpuN3qcPHYT-yXH-y-uM9hmO-DAPuNiqI

 

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