Mercredi 7 Février
Dans la suite de nos joyeuses associations libres et échanges de vœux pour l’année 2024 et reprenant la suite de la formule humoristique de l’un d’entre nous Je dirai : « On est jamais à l’abri de la lecture d’un séminaire de Lacan ! »
Ce qui peut faire écho à ce qu’il énonce le 22/2/67, p 207 (ed Seuil) : « il saute aux yeux non pas qu’on méconnait l’oedipe, puisqu’on le connaît depuis le début, mais qu’on ne sait pas reconnaître ce que l’oedipe veut dire »
C’est pour ça que je propose d’en poursuivre la lecture, en particulier des leçons du 22/2/67, 1/3, 15/3 et 22/4 dans le séminaire « La logique du fantasme » ( terme qui n’est repris que p 241 et vers les leçons de la fin , ed Seuil)
On pourrai, me semble-t- il, suivre le fil de la division du sujet et de l’Autre (soit 1 moins petit a) (et p225 schéma « la division de l’Autre ») par le langage dans l’acte de parole ( « coup de force symbolique » disait Jean Bergès)
Et le repérage, à suivre Lacan, de l’acte sexuel, acte de copulation (produit : petit a, l’enfant), à l’acte de subjectivation du sexe (à travers les aléas de la fonction tierce phallique et de la castration pour le garçon et pour la fille et vers l’oedipe différemment)
D’où il propose le possible d’un rapport (satisfaction sexuelle) et l’impossible conjonction des jouissances de l’un et de l’autre, hétérosexuelles, masculin – féminin, mais aussi homosexuelles : « non rapport sexuel » « dans l’inconscient » précise-t-il ( la question de la détumescence et de la limite du rapport : cf les travaux de Gisèle Chaboudez, peuvent être ici évoqués : cf p225)
Cf schéma « du couple dans l’acte sexuel » p208, « de la conjonction sexuelle » p224/225, et « de « l’acte sexuel » p242 Ed Seuil)